Je suis un homme âgé, mais mes rêves sont tous à Byzance. (Yeats - Sailing to Byzantium)

04 décembre 1953 première intervention artistique devant un public restreint.

J'habite & travaille à Périgueux dans le Périgord. Je pratique la photo depuis l'âge de 16 ans.
Fidèle descendant du célèbre penseur & philosophe Otto Didakt, libre & sain de corps & d'esprit, j'ai appris par moi même.
L'esprit libre & indépendant, l'influence humaine & le formatage ne m'ont jamais atteint.

 L’amour de la photo m’est venu quand mes parents m’ont montré les vieilles images familiales, j’ai vu là une incroyable trace du souvenir, empreinte de mon histoire. Tout naturellement dès l’âge de 5 ans j’ai voulu faire de la photo & participer à cet acte du «non oubli».

 Au fur à mesure que j’avançais dans cette voie, l’envie de m’exprimer avec cet outil augmentait, j’ai donc commencé à produire mes premières images. Quand j’ai vu pour la première fois le travail de Man Ray, j’ai subi là une grosse influence, prendre un nouveau virage, aller dans le sens que je percevais dans la lecture de ma vision, de l’empreinte de mes pensées, de mes tourments, de comment je vivais mon monde avec autrui, de mon intérieur physique & une fois digéré, le restituer, le vomir.

La première rencontre importante de ma vie a été celle de mon père (je n’oublie pas ma mère), artiste peintre à l’esprit libre, qui m’a encouragé à suivre ce chemin sans jamais de contraintes, il aura été ma première influence peut-être même la seule importante de ma vie.

Respiration :
Demain sera un autre jour.
La vie est une chienne de l’enfer.
L’art n’a pas de leçon de morale à recevoir.
Les censeurs, des âmes perdues dans le couloir de l’ignorance.

Les étapes de ma vie, les rencontres, je passe la main, il serait trop long d’écrire cela, j’ai un c.v. complet qui retrace tout ça. En tous cas, toutes mes rencontres qu’elles soient artistiques ou non, ont été importantes & enrichissantes pour comprendre l’Homme.
 Paradoxalement j’aime la solitude, travailler seul, mais ma curiosité fait que je peux supporter « l’autre » (jusqu’à une certaine mesure.). Je trouve que pour un claustrophobe, agoraphobe, je me porte assez bien.

Mon travail sur l’image est onirique, paradoxale, une poésie imaginaire au visuel jamais nette, car un souvenir, une trace, ne le sont jamais. D’où mon interprétation & mes interventions dans mon travail sur l’image, que j’ai su transposer, du passage de l’argentique au numérique. De mes traces de paysages, portraits etc… aux vanités en passant par les corps abîmés, ce travail cohérent reflète cet intérieur où j’ai tant de choses à dénoncer, quelle drôle de constitution nous sommes fait. Tout ce qui peut se passer sous notre enveloppe corporelle, cette saleté que nous enfermons en nous où une fois que la mort nous prend, cette putréfaction nauséeuse fait de nous une immondice à l’odeur insupportable.

Je représente principalement dans mes histoires le corps féminin, plus harmonieux, plus doux que le masculin, à eux deux un antagonisme naît. Le féminin abîmé, attaché, entravé, maltraité, par le masculin mais remportera toujours le combat.



Technique artistique

De la photo argentique, je passe dans les années 2000, à la photo numérique.

A l’aide du procédé numérique les interventions & la manipulation sur l’image sont plus rapides & il y a moins de pertes. Tous les tirages sont imprimés principalement sur du papier Fine Art & en N/B ou monochrome.


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